Vacances au bout du monde
Les vacances sont, hélas, bien terminées. Si leur temps est révolu, les images elles perdurent, et c'est bien là l'essentiel. Fin juillet: voilà 5 ans que je n'étais pas revenu dans le pays de mes racines originelles, le Cambodge. Tout ce temps pour refaire à nouveau les 13 heures de vol qui sépare la France de ce pays. Un retour aux sources qui fait du bien, un bien immense pour ne pas oublier d'où l'on vient.
Ce fut l'occasion de retrouver les terres de mes ancêtres, leur héritage intemporel comme figé dans l'Histoire. A l'image de ces danseuses apsara sculptées dans la pierre. C'est au cours de ma visite des temples d'Angkor, en marge de la ville Siem Reap, que je pus établir ce triste constat: celui d'un pays qui s'est laissé envahir par les enjeux commerciaux, laissant de moins en moins de palce aux traditions et savoir-faire ancestraux. Il suffit de discuter avec les habitants des environs, côtoyant la misère et la pauvreté pour la moitié d'entre eux, pour s'apercevoir qu'il n'y en a que pour l'argent. Triste mais inéluctable tant le contraste entre les services proposés aux occidentaux durant leur séjour touristique (hôtels impériaux, grands repas fastes dans les restaurants de la capitale, etc.) et la qualité de vie des paysans est immense. Un fossé à l'image de la capitale Phnom Penh qui conjugue centres commerciaux luxueux à l'occidental avec rues à la limite du pratiquable.
Bref, grâce à l'arrivée de capitaux étrangers en provenance des membres de l'ONU comme le Japon, la Corée ou les Etats Unis, l'influence des pays voisins comme la Thaïlande, le Vietnam ou même la Chine n'aura jamais été aussi forte aux détriments des valeurs culturelles. Bye Cambodia! Good morning New Cambodia!
Galerie photos Cambodge: Voyage jusqu'au bout du monde